L’abrogation du Loi sur l’Etablissement nuit à la professionnalisation du secteu
Garde des qualifications professionnelles indispensable dans un secteur avec de telles hautes demandes de qualité comme la construction

Netwerk Architecten Vlaanderen (NAV) regrette que le Gouvernement flamand abroge à partir du 1er janvier 2019 les qualifications professionnelles requises de 11 professions dans la construction. Le président du NAV, Kati Lamens explique: "Cela implique que le consommateur et les entrepreneurs perdent beaucoup de protection. Ces dernières années, notre secteur a parcouru une grande évolution technique. Des connaissances techniques suffisantes et une mentalité professionnelle sont des qualités indispensables pour chaque entrepreneur qui offre ses services répondant aux normes de qualité élevées actuelles au consommateur." En abrogeant la Loi sur l’Etablissement une partie de la sûreté disparaît. En abandonnant la législation de l’établissement le seuil pour les nouveaux arrivants est baissé. Cela implique aussi des risques. Il devient de plus en plus difficile pour les consommateurs de former une idée des connaissances professionnelles de l’entrepreneur qu’ils veulent engager. En outre, il y a moins de garantie sur la stabilité de l’entreprise accompagnée par un plus grand risque de faillite. Dans les deux cas, le consommateur est laissé en plan. Une mesure à première vue économique intéressante peut avoir un effet à l’envers. Si les cow-boys qui manquent les connaissances professionnelles requises, obtiennent également de l’accès facile au marché, cela peut mener à des exécutions mauvaises et plus de contestations et de discussions. D’ailleurs, l’abrogation n’est que pour la Flandre. Les gouvernements wallons et bruxellois ne suivent pas le raisonnement de l’Europe qui veut plus d’harmonisation des législations entre les différents états-membre et donc moins de discriminations mutuelles.